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Parcours initiatiqueDés février 1969, Barry Smith réalise X-Men 53 ( Strange 54 -juin 1974 ) sur un scénario d' Arnold Drake , dans lequel un vilain du nom de Blastaar , habitant de la Zone Négative, vient troubler une expérience des pupilles du Pr. Xavier. Nos braves jeunes mutants, déjà bien turbulents, lui mettent la pâtée pour qu'il ne recommence plus et Blastaar regagne ses pénates, la crinière entre les jambes. Il est à noter que les bons, dans cette histoire, ne se mettent qu'à cinq contre un, ce qui est bien normal lorsqu'il s'agit de renvoyer un étranger dans son pays... oups pardon ! dans sa dimension. Le graphisme de Barry Smith, encré par Michael Dee , présente un énorme avantage à cette époque. Il rompt la monotonie et la fadeur dans lesquelles les X-Men stagnaient sous le crayon de Don Heck et Werner Roth . Dans le courant de l'année 1969, il dessine également Nick Fury , Agent of Shield 12 ( L'Inattendu 23 -Aredit pocket ), sorte de James Bond américain combattant une organisation secrète, l'Hydre, et Daredevil 50 à 52 (Strange 49 à 51). Le scénario, de Stan Lee et Roy Thomas , reste assez simple, pour ne pas dire simpliste :
"QUE LA CHANCE SOIT AVEC TOI" Durant son séjour aux USA, Barry Smith ne devait pas dessiner uniquement que du super-héros. Et, c'est là qu'intervient sa chance. L'âge d'orRoy Thomas imposa Barry Smith au seul vu de "Sword and Sorcerer" contre l'avis de Stan Lee qui jugeait le style de l'artiste comme manquant de dynamisme. En regardant les 20 épisodes qu'il réalisa, il faut reconnaître que c'est durant cette période que le génie prendra réellement son essor. Roy Thomas, dans la préface qu'il rédigea pour la réédition de " Red Nails " (en France, " Les Clous Rouges "), Conan Spécial Edition 1, le déclare avec humour : Personne, même pas Barry lui-même, ne pouvait savoir qu'en l'espace de quelques numéros de Conan le jeune maître Smith deviendrait l'Alphonse Mucha du comics. Le premier numéro sort en octobre 1970 et l'encrage de Dan Adkins , vieux routier qui a réalisé de fameux épisodes de Dr Strange, accroît le jeu d'ombres et de lumières de Barry Smith, tout eh en atténuant le côté "déformation Kirby". Ce numéro ne recevra qu'un accueil d'une chaleur mesurée auprès des lecteurs américains trop habitués aux récits de super-héros aux pouvoirs hyper-développés.
Le second numéro sort en décembre 1970, encré cette fois par Sal Buscema (le petit frère de l'autre) qui deviendra, en quelque sorte, l'encreur attitré de Barry Smith. En effet, sur la vingtaine d'épisodes de Conan signés par Thomas et Smith, il en encre là et continuera d'"embellir" le graphisme de Barry sur les séries que celui-ci dessinera par la suite, comme Avengers ou les aventure de Ka-Zar parues dans Astonishing Tales . Prendre chaque épisode de Conan et en détailler l'évolution n'est pas possible, un article entier serait nécessaire. Nous renvoyons donc le lecteur, qui pourra se fonder un jugement par lui-même, au tableau détaillé figurant en encadré. Mais nul n'est besoin d'être grand expert pour se rendre compte que l'approfondissement du personnage va de pair avec raffinement du trait : Conan et Barry Smith progressent ensemble. Dans le n°4, "Tower of the Elephant", le dessin de Smith force l'admiration par sa perfection des détails (décors de la tour, jeux d'ombres et de lumières dans la taverne). Parallèlement, l'histoire s'étoffe : Conan rencontre une divinité au corps d'homme ailé et à tête d'éléphant réduit en esclavage par un nécromant peu sympathique. C'est en tuant le dieu difforme que Conan le libère de son joug et lui permet de se venger de son tortionnaire. Le temps d'écraser une larme et Roy Thomas reconnaîtra cet épisode comme étant son préféré (est-ce parce qu'il s'agit d'une très fidèle adaptation d'une nouvelle de Howard ?!). Pourtant d'autres épisodes demeurent des sommets de perfection et de réussite :
On peut également relevé quelques autres épisodes qui seront redessinés et republiés dans Conan ou Savage Sword of Conan, par exemple le déjà cité "Tower of the Elephant" (réédité dans le King Size 1 de 1973) ou "The Frost Giant's Daughter" (initialement paru dans Savage Tales 1 mars 1971, puis repris, sous une forme moins ...érotique, dans Conan 16 juillet 1972, avant de figurer au sommaire de Savage Sword of Conan 1 août 1974 ; si vous ne connaissez pas au moins cette histoire, vous êtes impardonnables !). Durant cette période faste, Barry Smith, tout en dirigeant la destinée de Conan, intervient en parallèle sur des personnages Marvel aussi bien confirmés que nouvellement promus au rang de super-héros. Ainsi réalise-t-il pour Astonishing Tales, de décembre 1970 à février 1972, cinq épisodes du Tarzan maison, KaZar. Astonishing Tales, magazine regroupant deux histoires, vient de naître et publie, d'une part, les aventures du plus formidable des super-vilains, "Dr Doom" qui accède au statut de héros sous le pinceau séduisant de Wallace Wood, et, d'autre part, Stan Lee et Jack Kirby donnent à Ka-Zar, second rôle dans diverses séries, sa propre bande. Barry Smith, accompagné de Gerry Conway au scénario, prend la suite et, alors que notre homme de la jungle rentre fatigué après une rude journée (il vient d'expliquer à Kraven qu'il n'est pas très gentil de vouloir s'en prendre à son minet...), il trouve dans son appartement (en l'occurence, Ka-Zar n'est pas à Savage Land, on l'aura deviné !) Garokk, l'homme pétrifié, qui deviendra par la suite Sun God en prenant conscience de son pouvoir. C'est le début d'une superbe saga au sein de Savage Land (vous suivez toujours ?), pleine de bruit, de fureur, de princesses sexy chevauchant de monstrueux ptérodactyles, et de demi-dieux prônant la paix et bien décidés à détruire Savage Land toute entière pour l'obtenir. Heureusement, Ka-Zar et son inséparable Zabu (le gros matou sur lequel Kraven eut précédemment quelques vues) veillent et tout finira par rentrer dans l'ordre (ouf !). Abandonnant Ka-Zar à Harb Trimpe, un dessinateur sous-apprécié et qui pourtant poursuivra cette série avec un certain brio tout en lui conservant pendant quelques numéros son intérêt, Barry Smith va s'afficher quelque temps avec The Avengers où il poursuit sa fructueuse collaboration avec Roy Thomas (il est vrai que l'année 1972 est particulièrement marquante pour cette série qui verra également le Neal Adams des grands jours dessiner quelques épisodes). Goliath a disparu. En réalité, Clint Barton (alias Hawkeye), qui a repris le rôle de Giant Man au sein des Vengeurs après la disparition de Hank Pym, est retrouvé dans un vaisseau rempli de Skrulls. Privé de ses capsules de sérum qu'il utilise pour modifier sa taille, il se confectionne, à l'aide d'un élastique et d'une barre de fer (!!), un arc rudimentaire mais semble-t-il suffisamment efficace puisqu'il parviendra à éliminer les méchants avec une facilité déconcertante (décidément, ces héros américains sont plein de ressources et de talents cachés ! ). De retour sur Terre, il tombe sur un Hercule amnésique et le ramène parmi les Vengeurs qui, faute de mieux sans doute, se tapent dessus entre eux à bras raccourcis. Objet de cette discussion enflammée : un point d'idéologie pro-guerrière que répand un groupuscule dirigé par Ares. Bref, cette joyeuse assemblée est tout ce qu'il y a de plus charmant... Avengers 100 nous livre six premières planches superbes encrées par Barry Smith lui-même et décrivant la réunion des Vengeurs du moment au rand complet (autant dire que ça déborde de tous les côtés !) en prévision de l'invasion de l'Olympe afin de tirer Hercule des pattes d'Ares. Dés Juillet 1972, Barry Smith fait renaître Dr Strange (disparu depuis novembre 1969 et récemment remis au goût du jour avec l'apparition des defenders dans Marvel Feature 1 décembre 1971), maître incontesté des arts mystiques de la galaxie Marvel, Dr Strange qui va se produire, pour commencer, dans les pages de Marvel Première. Sur un scénario de Stan Lee, le graphisme tourmenté de Smith rappelle la première époque du personnage, celle de Ditko et de ses fameux univers parallèles gui avaient tant fasciné la génération "psychédélique". L'influence de Dr Strange a-t-elle poussé Barry Smith à passer dans une autre dimension ? Toujours est-il qu'à partir de ce moment, et hormis un numéro de Iron Man 47 (Strange 46) et un autre, plutôt lamentable, de Daredevil encré par Bill Everett (83 -Strange 81), Barry Smith disparaît du monde des comics. L'exilBarry Smith a disparu du monde des comics et le fan moyen de super-héros se sentant trahi et lâchement abandonné se désintéresse de ses parcimonieuses créations. Pourtant, Barry Smith crée sa propre maison d'édition, Gorblimey, pour laquelle il réalise quelques bandes au graphisme magnifique mais dont les scénarios pèchent par leur évanescence et leur déliquescence (termes qui conviennent tout à fait à un style raffiné mais pompeusement prétentieux). On peut citer à titre d'exemples, "La Séductrice" (paru dans Epic 6, version française Aredit) et "La Voie Etoilée" (Epic 7, toujours chez Aredit). Il convient tout de même d'admirer l'artiste complet qui travaille sur ses propres récits ou des scénarios qu'il adapte, dessine et encre totalement ses créations et les met en couleurs de la plus remarquable façon. C'est à cette époque qu'il devient manifeste que Barry Smith aime à réaliser toutes les étapes concourant à la réalisation d'une oeuvre. Plus tard, le Fandom apprend que son artiste chéri s'est associé à trois autres compères dont les noms ne sont pas inconnus mais ne figurent pas ou plus sur les tables d'or des deux grandes compagnies, Marvel et DC. Cette association débouche sur la création de " The Studio" avec Jeff Jones, disciple et héritier de Frazetta, Mike Kaluta, rénovateur et révélation du Shadow de DC, et Berni Wrightson (évoqué dans ce même numéro et dans Scarce 12). Leur travail s'apparente beaucoup plus à de la recherche artistique et à la création d'œuvres picturales (souvent d'une grande beauté, au demeurant) qu'à la simple narration d'un récit. Durant toute cette période, son oeuvre se résume à de splendides portfolios aux tirages très limités et aux prix exorbitants. Peuvent être recensés : trois portfolios consacrés aux personnages de Homard (l'un étant d'ordre général, les deux autres principalement axés sur Conan) ; un Excalibur et un Fantastic Islands. Concernant les deux Conan, respectivement de 4 et 6 planches, signalons que le premier parut en couleurs (contrairement au second publié en noir et blanc) ; tous deux montrent le cimmérien dans diverses positions plus ou moins belliqueuses. Ces oeuvres sont aujourd'hui, et particulièrement en France, des pièces rares qui, tel le Nécronomicon, ne sont portées à la vue que d'initiés. Le portfolio Excalibur, appelé à tort ou à raison le plus petit portfolio du monde, contient 6 "planches", d'un format de cartes à jouer, reprenant les 6 personnages principaux de la chanson de geste des chevaliers de la Table Ronde : le roi Arthur, Guenièvre, Lancelot, Merlin (enchanté !), Elaine et Galaad. Cette pièce est peut-être aujourd'hui une rareté mais, pour notre part, nous n'avons eu à l'époque (1980) de difficultés pour l'obtenir ; alors... Enfin, Fantastic Islands, d'un format assez particulier (environ 20x60 on), se constitue de 4 planches représentant des guerriers dans ii poses différentes. De nombreux posters et sérigraphies sont également sortis mais Barry Smith a, semble-t-il, décidé de s'"économiser". Comprenant qu'être trop prolifique entraînait la dévalorisation de l'artiste et de son oeuvre, notre londonien à pécher par excès inverse, allant jusqu'à fréquenter les conventions et festivals mais refusant toute dédicace ou concédant uniquement quelques signatures. RENAISSANCEEnfin, début 1984, une grande joie !! Marvel annonce le retour de l'enfant prodigue au sein du monde du comte et un spécial X-Men est donc prévu sans plus de précision quant à sa date de parution. En fait, Barry Windsor-Smith réapparaît sur une touche humoristique, dans Marvel Fanfare 15 et pour un travail très particulier mais très original dans la façon de voir la vie quotidienne des Fantastic Four, qui plus est, à une date charnière de leur carrière : un 1er avril...! Thé Thing au lever du matin vaut le prix du comic à lui seul et le faciès barbu du neveu de tante Pétunia est digne de figurer dans le palmarès de tous les festivals fantastiques du Rex. Alors, ne vous privez pas d'une petite gâterie... Pour redevenir sérieux, l'attente de l'épisode de X-Men durera jusque pendant l'été 84 qui voit la parution de X-Men 186 (album X-Men "dieuTornade", en France). Dans ce numéro, Claremont et Smith nous content le désespoir de Storm dépossédée de ses pouvoirs et soignée par Forge. Barry Smith, encré pour cette fête par Terry Austin, s'en donne à coeur joie dans la recherche du détail et du décor (aidé en cela par le fait que Forge habite dans un appartement démentiel décoré par hologrammes programmés). L'épisode se termine par une explication orageuse entre les deux personnages, au milieu d'une tornade dont Barry Smith s'est délecté à détailler jusqu'à la moindre goutte de pluie, au grand plaisir du lecteur. L'attente du Smith suivant est très courte car, quelques semaines plus tard, la mini-série Machine Man (paru chez Lug dans la collection "Un Récit Complet"). Sur un scénario très sf et parfait de Tom DeFalco, herb Trimpe (dessinateur) et Barry Smith (encreur) redonnent vie à Machine Man. Ne vous lamentez pas pessimistes impénitents ! Malgré le fait que Barry Smith ne soit qu'encreur sur les trois premiers numéros, sa patte seule est apparente et la différence avec le n°4 (dont il assure l'entière conception graphique) reste négligeable. Machine Man, c'est la renaissance du génie de Barry Smith ; c'est la pure réussite, aussi bien au niveau de la mise en page et des cadrages que des couleurs et de la finesse du trait. Suite à une erreur au sein de l'usine Baintronic Inc, le container dans lequel Machine Man avait été mis au rebut est balancé dans une décharge où des pilleurs-chiffonniers légèrement anarchistes le récupère. Réactivé, Machine Man, retrouve ses vieux amis et, ça fait partie du lot, ennemis, son ancienne "girlfriend" Oocaste, ex-Avengers et également robot), rencontre Iron Man version 2020 à qui il met une toise (histoire de lui prouver la supériorité de la machine sur l'homme !), fait la révolution et repart cultiver son jardin... Rien à dire ! On reste soufflé par la beauté de certaines planches : du grand Art. Fin 85, Barry Smith revient avec X-Men 198 (Spécial Strange 52), un spécial Storm dans lequel la déesse déchue se penche sur les affres de la misère en Afrique. Episode largement décevant, mais beaucoup moins que les deux pages réalisées pour le Heroes against Hunger de DC qui le voit associé àJeff Jones (dont le généreux -lourd ? encrage noir littéralement la finesse du trait). Quelques mois passent, puis c'est Wolverine qui devient la cible de Barry Smith (X-Men 205 escamoté de la version française). Malgré un dessin un peu trop fouillé, pour ne pas dire fouillis, et des couleurs baveuses, le combat final entre Logan et Yuriko, d'une rare violence, est une réussite totale. Nouvelle attente récompensée, fin 86, avec la parution, coup sur coup, de Daredevil 236 (superbe ! ) et 5 planches dans Fantastic Four 296 (numéro-anniversaire qui fête les 25 ans de la maison et du groupe -à voir pour se rendre compte de ce que peut être une Chose aux yeux bleus désespérés sous la pluie ; personnes sensibles, s'abstenir !). Retour sur X-Men (214), début 1987, bientôt suivi par Iron Man 232 (cf Scarce 16, Notes de Lecture) : pour Barry Smith un travail à cadence réduite, pour les lecteurs un plaisir chaque fois renouvelé. Que demander de plus ? Et encore, nous ne vous avons pas parlé des quelques couvertures qui viennent émail 1er une carrière aussi riche que rare... Cherchez bien dans vos collections (ça commence avec Captain Marvel 11 -reprise par Lug pour frtervel 13, ça continue avec Marvel Treasury Edition une des rééditions de "Red Nails"- et ça se poursuit jusqu'à de récents numéros de X-Men et de Mutants). Bon courage...! Pourtant, dans les "milieux informés" (comme aurait dit quelqu'un), des bruits circulent, Barry Smith ne serait pas le paresseux qu'il semble être : il serait contraint de conserver pour lui de nombreux (??) travaux n'intéressant pas les grandes compagnies (!!). Allez, Barry, il n'y a pas que Marvel et DC. De plus, il ne voudrait plus travailler pour la Marvel, et à cela, deux raisons : étant un homme complet, Barry Smith désire prendre en charge la totalité des tâches graphisme et encrage mais aussi mise en couleurs et élaboration du scénario- et, enfin, il aurait été très échaudé par le refus de Marvel de publier ses derniers travaux, Jugés trop violents. Alors, ami lecteur, heureux d'appartenir au "milieu informé" ? Mais ce n'est pas tout car nous pourrions peut-être avoir un jour la chance de lire une partie totalement nouvelle de son oeuvre : l'adaptation en BD de Robin Hood, projet qui lui tient tout particulièrement à cœur (et dont on ne comprend pas qu'aucun éditeur ne se soit déjà porté acquéreur ! ). En attendant, et pour terminer sur une bonne nouvelle, les aficionados de Barry Smith pourront se contenter de la réédition de l'intégrale des Conan que ressort Marvel dans un magazine luxe, grand format, noir et blanc et avec des couvertures inédites (splendides comme toujours), Conan Saga (Barry Smith dans les numéros 1 à 9). Georges SIMONIAN |
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CHRONOLOGIE DE CONAN THE BARBARIAN
ASTONISHING TALES
AVENGERS
Le numéro suivant voit l'arrivée de John Buscema et la fin de la saga de la Guerre Sainte du Tarim entre Makkalet et Turan. Notons enfin que tous les épisodes dessinés par Barry Smith seront réédités, en couleurs, dans sa collection Pocket Color (Conan 1 à 4). |